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Sachez que :
Chaleur : Dans la région de Manaus la température moyenne est de 28º, avec des pointes à 32º. Le problème est plutôt une question d'humidité.
En compensation pas de pollution ! ! ! Profitez-en !
La nuit, en bateau, il peut faire frais et l'air conditionné est parfois superflu.
Le soleil : Le soleil peut taper fort (nous sommes quasiment sous l'équateur), un bon chapeau aidera à vous protéger. Et de temps à autre une pluie rapide vous rafraîchira. (surtout entre novembre et avril!)
Sur l'eau, un protecteur solaire est indispensable à cause de la réverbération.
Les moustiques : Il faut différencier les régions à eaux "noires" et celles à eaux "blanches":
Eaux noires : Tout le bassin du Rio Negro (la rivière qui passe à Manaus)
IL N'Y A PAS DE MOUSTIQUE ! ! ! ! (ou tellement peu !)
L'acidité des eaux noires empêche la reproduction des larves. Ces régions sont très agréables pour le tourisme.
Pratiquement pas de moustique donc, mais aussi pas de MOUCHE ! Oui, c'est presque un paradis ! ! ! ! (ceci ne signifie pas qu'il ne faille pas se protéger!)
Eaux blanches : Comme par exemple le Rio Solimões (l'Amazone).
Ici, il y a des moustiques, mais surtout au lever et au coucher du soleil. Pendant la journée, ils ne sont pas trop « actifs » !
En bateau, les moustiques ne gênent pas beaucoup lors de la navigation à cause du déplacement d'air et aussi parce qu'ils ne s'aventurent pas beaucoup au-dessus de l'eau.
Les serpents : Ils sont parfois très jolis... et pas si facilement visible.
Pourtant ils sont là... alors autant être prudent.
Sur le bateau, pas de problème. Dans la forêt: ne pas sortir du chemin tracé par le guide. Et pour garantir votre tranquillité pourquoi ne pas emporter votre ASPIVENIN® ! www.aspivenin.com
Les piranhas : Les films de terreur sont passés du requin vers le piranha et l'anaconda. Pauvres bêtes !
Une bonne partie des piranhas est fructivore - ils mangent les fruits des arbres de la forêt inondée -. Ces pauvres poissons, bien bon d'ailleurs, goûtez-y si l'occasion se présente, ne deviennent vraiment méchant qu'au moment de la baisse des eaux. Ils se retrouvent alors enfermés dans des lacs et quand la nourriture vient à manquer la faim dicte leur comportement. Mais pourquoi iriez-vous prendre un bain dans un endroit inaccessible alors que vous avez à disposition la plus grande piscine d 'eau douce de la planète ?
Personnellement, je me baigne sans problème dans les eaux noires et me renseigne auprès d'un habitant quand je suis dans une région d'eaux blanches.
Mais dans tous les cas, il faut se baigner avec des maillots de bain afin de ne pas exposer des régions plus sensibles de notre organisme. (un petit poisson "vicieux" appelé "candiru" a la mauvaise habitude de se faufiler dans n'importe quel orifice...).
Les maladies tropicales : Tout d'abord l'Amazonie, ce n'est pas l'Afrique.
Cette région présente des risques, bien sûr, mais limités quand on vient pour quelques jours seulement en touriste.
Le paludisme y est présent comme dans d'autres régions du Brésil. Au début de l'année 2003, une recrudescence des cas de malaria dans la ville de Manaus nous oblige à nuancer un peu nos propos. Consultez votre médecin avant de partir et n'hésitez pas à utiliser des répulsifs à moustiques surtout le matin et le soir.
Faites vous vacciner contre la fièvre jaune, le vaccin dure 10 ans et il y a parfois des risques (cela dans le Brésil entier) et également n'oubliez pas le vaccin contre l'Hépatite.
Ce qui est très important ici, c'est de désinfecter immédiatement le moindre petit bobo. Pour le reste suivez les conseils de votre médecin en lui rappelant dans quelles conditions vous allez voyager et emmenez votre petit nécessaire de 1º secours.
La violence : Manaus et les villes de l'intérieur sont très calmes et encore assez sûres. On peut s'y promener sans trop de crainte, avec appareil photo et caméscope.
Manaus, comme toutes les grandes villes de la planète, connaît une certaine violence dans les quartiers pauvres de la périphérie, violence engendré par des problèmes de drogue ou la jalousie dans les ménages (l'Amazonien est assez machiste et extrêmement jaloux) ; cela se passe dans des quartiers où un touriste ne va pas en général.
Manaus est une ville isolée. Il y a peu de vol de voiture car où aller ? La police contrôle les trois routes de la région.
En résumé, vigilance, comme dans n'importe quelle grande ville, mais pas de stress excessif en ce qui concerne les agressions.
Les indiens : Les nations indigènes en Amazonie représentent environ 200.000 personnes. La majeure partie a réussi à survivre jusqu'à nos jours en s'isolant le plus possible de notre monde. Il y a peu de chance que vous en rencontriez. Et, de préférence, ne cherchez pas à en rencontrer. Ils vivent grâce à la forêt et votre simple présence fait partie du mécanisme de destruction. Ils ont déjà souffert suffisamment. En principe, vous ne risquez pas de vous faire transpercer par une flèche ou une lance, sauf si vous les agressez ou si vous pénétrez sur leurs terres sans autorisation !!!!.
Le transport aérien : Les compagnies aériennes brésiliennes sont sûres (TAM-GOL-VARIG-TOTAL-TRIP-TAF).
La flotte est continuellement renouvelée.
L'aviation locale utilise des avions modernes - Bandeirante (12/18 places) - Brasilia (32 places) - ATR42 - ERJ 135/140/145 - EMBRAER 170/175 - Fokker, etc... les compagnies régionales sont aussi assez sérieuses.
Le Brésil est un grand constructeur d'avion (EMBRAER) et sur tous les aéroports d'Europe et de l'Amérique du Nord on peut voir ces Bandeirantes et ces Brasilias, ERJ et EMBRAER (l'EMBRAER 195 a une capacité de 118 passagers), et de nombreuses armées de l'air s'entraînent sur des avions Tucanos et Super-Tucanos brésiliens.
Rappelons que l'aviation mondiale doit beaucoup à un brésilien, Santos-Dumont et ici, l'avion est moyen de transport très banal depuis longtemps.
La sécurité à terre et en vol comme le niveau du service à bord font depuis longtemps la réputation de l'aviation brésilienne. Rien à voir donc à voir avec l'aviation de certains autres pays sud-américains.
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